Michael Begg – A Moon that Lights Itself
Omnempathy www.omnempathy.com Il y a, dans la musique de Michael Begg / Human Greed, cette fascination pour la nuit qui la situe comme un point de départ vers quoi tout souffle redirige. Cette nuit primordiale, qui habite en reflet sa musique, est un avant, un âge d’or que le piano et les cordes, les drones et parfois les voix évoquent en l’anamorphosant, à la façon dont les ondes tranquilles jouent avec les reflets d’or des lumières de la nuit à la surface de l’eau. Car il est aussi souvent question de lumière, de lumières, dans cette musique, sans quoi nous ne percevrions pas l’obscurité, car les étoiles fécondent la nuit, à la suite de leur mère la Lune. Sur sa péniche, le Botin, le peintre Charles François Daubigny consacra dans les années 1870 des heures à la peinture nocturne. Ainsi que Corot, il peut être regardé comme un initiateur de l’impressionnisme, peintres tous deux […]